Bourse Habib Sharifi

Salomé Melchior

Poète, Danseuse

h.S.

Promenade poétique aux portes du printemps

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à propos

Née en 1997 à Klagenfurt en Autriche, Salomé Melchior est une poétesse polyglotte. Très jeune, elle double cette vocation d’une pratique parallèle de la danse, de la photographie ainsi que d’une cinéphilie érudite.

Elle mène des études à la London School of economics avant d’intégrer l’université d’Oxford où elle étudie les lettres modernes allemandes et italiennes. De retour en France, elle mène une formation théâtrale aux cours Cochet-Delavène, où elle puise des talents de comédienne et parfait sa pratique complémentaire de la danse. Parmi ses productions textuelles de jeunesse, elle s’illustre notamment par des travaux exégétiques consacrés aux œuvres de Léo Ferré et d’Eric Rohmer, figures tutélaires de son univers artistique. Elle expose également ses productions photographiques.



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Salomé Melchior puise les racines de ses compositions poétiques dans les thématiques centrales du printemps : la renaissance, la vitalité et l’espoir qui se coulent dans le lit des souvenirs cicatrisés des ténèbres déchues. En 2022, le monde semble reprendre son envol au sortir de l’hibernation pandémique, et la disparition encore récente de Habib Sharifi évoque à Salomé la perte de son père, le « Capitaine » qui sagement, affublé de ses « ailes de marin », s’éloigne pour toujours du havre des vivants pour illuminer la voûte grandiose du temps perdu.
Salomé Melchior n’hésite pas à s’approprier la référence primordiale à la « Saison verte » pour nous livrer un témoignage des plus personnels, dans lequel le printemps occupe une fonction de symbole et de catalyseur des joies et des peines. S’exprimant dans plusieurs langues (français, italien et allemand), dialoguant avec la limpidité et le souffle aqueux des mélopées pianistiques de son complice Amin Ebrahimi, elle chante ses chagrins, sa nostalgie, sa résilience, mais également ses espoirs de voir advenir un monde meilleur par l’éclosion salvatrice d’une floraison universelle de paix et de fraternité pour la nouvelle ère qui semble s’ouvrir et se décliner sous nos pas.

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Promenade poétique aux portes du printemps

mots de salomé

Je pense que cette expérience m’a permis d’apprendre des choses sur moi : ma façon d’écrire, ma façon d’être …

Je pense que cette expérience m’a permis d’apprendre des choses sur moi : ma façon d’écrire, ma façon d’être…

Je n’étais pas amenée à écrire en allemand ou en italien auparavant du fait des lieux vers lesquels mon parcours m’avait portée ...

Je tiens pour une expérience très intéressante le fait d’être accompagnée au piano et à la clarinette par Amin Ebrahimi, dans le sens où il ne comprend pas mes textes mais qu’il doit malgré tout en saisir l’esprit pour les traduire au mieux sur le plan musical. C’est par les jeux de regards et le pouvoir du non-verbal que se crée une communication et se tisse une complicité.

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